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A SAVOIR

Qu’attendre d’un généalogiste professionnel ?

Pour le généalogiste professionnel, la recherche proprement dite ne représente qu’une partie d’un processus rigoureux :
L’étude de données reçues du client. Les informations qui accompagne une demande de recherches doivent être soigneusement examinées afin de bien comprendre la nature du problème posé, d’évaluer la fiabilité des informations fournies, de pouvoir éventuellement obtenir du client des renseignements complémentaires. Il est évidemment de l’intérêt du client de fournir d’emblée au généalogiste toutes les informations qu’il possède afin d’éviter la répétition de recherches déjà effectuées.
La définition des objectifs du client. Cette étape doit garantir à chacune des parties que les recherches effectuées ne seront pas « hors sujet ». il est donc intéressant que le client ait une idée assez précise de ses attentes, préalablement à son entrée en relation avec le généalogiste. Il appartient ensuite au généalogiste de mettre éventuellement en évidence ce qui n’est pas réalisable, ou au contraire de proposer des axes de recherches qui n’avaient pas été envisages. Le résultat de ces échanges sera formalisé par l’établissement d’un devis qui fixera la nature de la mission, sa durée, son coût, les modalités de paiement, le délai de réalisation, et les conditions particulières.
Le recensement de sources documentaires disponibles. Ces sources sont souvent dispersées sur plusieurs sites. Il est donc indispensable de faire le point des possibilités offertes par chacun d’eux en fonction de la mission à entreprendre, car la réussite des recherches repose en grande partie sur leur préparation. Pour une même catégorie de documents, les situations sont très variables d’un département à l’autre, et même d’un secteur à l’autre dans un même département. En outre, toutes les archives ne sont pas librement accessibles : beaucoup sont soumises à des délais de communication, certaines sont incommunicables en raison de leurs mauvais état, d’autres ne sont communicables que par dérogation, et d’autres encore peuvent être retirées temporairement de la communication pour des opérations de numérisation ou de restauration. Il est nécessaire de s’informer de tout cela, autant que faire se peut.
L’élaboration du plan de recherches. L’étude des sources documentaires disponibles permet simultanément au généalogiste de mettre en place son plan de recherches, c'est-à-dire d’établir l’ordre de consultation des sources les plus susceptibles de fournir les documents ou informations recherchés, et de déterminer les étapes qui suivront, selon que la recherche aura été fructueuse ou non. L’étendue et la densité de ce programme tiennent évidemment compte de la durée de recherches convenue entre le client et le généalogiste, du temps nécessaire à l’étude de telle ou telle source, mais également des conditions de travail offertes par les dépôts d’archives, et en particulier du nombre de documents consultables par jour, lequel varie notablement d’un site à l’autre.
L’étude des sources documentaires. C’est évidemment la phase la plus passionnante, mais également la plus ardue, car la quête généalogique est semée de multiples embûches. C’est donc le moment pour le généalogiste de faire jouer son expérience et de montrer tout son savoir faire.

L’analyse des documents découverts. Chaque document retrouvé doit être aussitôt étudié soigneusement afin d’en extraire tous les renseignements utiles à la poursuite des recherches. Il serait regrettable de passer à coté d’une information importante, susceptible de fournir une piste intéressante ou de contredire une information obtenue antérieurement.
La saisie informatique des données recueillies. Cette phase peut prendre énormément de temps. Elle va permettre de présenter au client des documents synthétiques qu’il pourra étudier et exploiter facilement.
La rédaction du rapport de recherches. Quelle que soit la qualité des recherches effectuées, c’est le compte rendu qui en est rédigé qui va permettre au client de comprendre ce qui a été fait, pourquoi, comment, quelles ont été les difficultés rencontrées, quels sont les résultats obtenus. Le rapport de recherches doit évidemment être accompagné des photocopies, photographies ou transcriptions des documents auxquels il fait référence, ceci en fonction des dispositions propres à chaque dépôt d’archives ou organisme. il doit en outre tracer des perspectives réalistes pour la poursuite éventuelle des investigations.
L’édition des documents destinés au client. sauf cas particuliers, le dossier qui est envoyé au client est généralement composé des documents suivants : le rapport de recherches, la liste des documents découverts, les photocopies et autres justificatifs, le ou les tableaux généalogiques, la facture…
Ce qu’il faut également savoir

* Il est important que le client fournisse au généalogiste l’ensemble des informations dont il dispose en relation avec la mission qu’il souhaite lui confier. Mais il est tout aussi important qu’il ne submerge pas d’informations inutiles, car l’étude de ces informations prend généralement beaucoup de temps. Il faut comprendre que le généalogiste ne peut consacrer à cette étude plus de temps que ne durera la mission qui va lui être confiée, ni qu’il assimile en un court laps de temps l’ensemble des connaissances que le client a pu accumuler sur sa famille.
* Le généalogiste professionnel n’a qu’une obligation de moyens, et non pas de résultats. Cela veut dire qu’il ne peut être tenu responsable d’un échec total ou partiel des recherches s’il a mis en œuvre tous les moyens appropriés pour mener à bien sa mission qui lui avait été confiée par son client. Concrètement, cela signifie notamment qu’on ne peut lui reprocher de ne pas avoir trouvé ce qui n’existe pas ou ce qui n’existe plus.
* La recherche généalogique es tributaire de nombreux facteurs : l’importance, voir l’existence des sources documentaires dans les régions concernées, la qualité des informations qu’elles fournissent, la mobilité géographique de la famille, son statut social, son appartenance à un milieu urbain ou rural, etc...
* Bien qu’il soit possible, dans la plupart des cas, de reconstituer une ascendance jusqu’aux environs de 1650, il faut avoir à l’esprit que plus on remonte le temps, plus les sources documentaires se font rares et imprécises. Il arrivera donc un moment où plus aucune recherche rationnelle ne pourra être effectuée.
* Les recherches effectuées dans les grandes villes prennent beaucoup plus de temps que celles effectuées dans les villages, car la population y étant bien plus nombreuse, les archives sont évidemment beaucoup plus importantes. Le nombre de documents consultables par jour dans les dépôts d’archives est ici une question particulièrement sensible.
* La consultation des registres d’état civil de moins de soixante quinze ans est soumise à l’obtention préalable d’une autorisation du Procureur de la République prés du Tribunal de Grande Instance dont dépend la commune où l’on souhaite effectuer les recherches. Cette autorisation n’est pas délivrée sur simple demande. Les Procureurs assortissent leur autorisation de conditions restrictives, telles que l’impossibilité de se faire délivrer des copies intégrales (ou des photocopies) des actes, ou bien encore de consulter l’état civil déposé au Tribunal de Grande Instance, mais seulement la collection conservé en mairie (ce qui est un vrai casse tête, notamment lorsque les recherches doivent être effectuées dans les communes d’un canton rural dont les mairies ne sont ouvertes au public que  quelques heures par semaine, et jamais le même jour évidemment). De même, ces autorisations de consultation ont des durées très variables : la durée moyenne est d’un an, mais certaines peuvent n’être valable que trois mois. Tout ceci entraîne de nombreuses formalités administratives, assorties des délais qu’on peut imaginer, sachant qu’il y a 181 Tribunaux de Grandes Instances en France.
* Le fait que le généalogiste professionnel obtienne des autorisations de consulter l’état civil de moins de soixante quinze ans, voire de se faire délivrer des copies intégrales des actes, ne le dispense évidemment pas de respecter la législation en vigueur.
* La généalogie n’est pas une science exacte. Les filiations ne sont reconstituées que sur la base des informations contenues dans les documents. Parfois même, il faut se contenter de recoupements d’informations. Il faut donc se garder de transformer en certitudes absolues des hypothèses hasardeuses fondées sur des déductions hâtives. en tout état de cause, la raison d’être généalogiste est de fournir au client une généalogie incontestable, étayée par des documents probants, et de présenter toute information incertaine avec les réserves qui s’imposent.

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